Au Moyen-Âge, le carnaval, fête populaire, est le jour où le peuple a le droit de se moquer du roi, de se défouler sur le pantin festif, représentation du pouvoir.
Évidemment, cette journée annuelle est autorisée par le roi, c’est un moyen de décompression du mécontentement social.
Cette pratique aujourd’hui c’est développée tant quantativement que qualitativement.
Le pouvoir en place cuisine ce dispositif répandant ainsi sa soupe culturelle - défilé du 14 juillet, premier mai, nuit blanche, jour de l’an, manifestations etc. – noyant l’individu dans une illusion de possible unification, révolte, épanouissement…
À chaque fois que je vais à une manif, je ne peux m’empêcher de cracher sur ces moutons qui défilent pour préserver leur droit à la soumission. L’intégration des valeurs capitalistes, tentacules se glissants dans la construction de l’individu par ses divers institutions normalisantes – famille, école, travail et aujourd’hui la télévision, internet, le cinéma… - fait son œuvre, empêchant d’ouvrir la possibilité d’autres points de fuites.
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